Censure du Conseil constitutionnel : du projet de loi Darmanin, LR et RN, il ne reste plus que la régularisation des clandestins.

La décision du Conseil Constitutionnel de censurer la majorité des dispositions de la loi immigration n’est que l’aboutissement logique de l’examen d’un texte qui n’aura servi à rien car la loi immigration n’était en réalité qu’une coquille vide et contreproductive.

Tous ceux qui ont dit que cette loi réduirait l’immigration se sont bien moqués des Français. Ces derniers seront encore victimes des gesticulations politiques qui n’auront apporté aucune solution efficace contre la déferlante migratoire. Il était illusoire pour les élus LR et RN au Parlement de penser qu’il était possible d’infléchir la politique migratoire de la France d’un commun accord avec la majorité présidentielle sans passer par le référendum : la seule solution pour stopper l’immigration c’est le peuple.

Cette illusion débouche donc sur un échec politique couplé d’un préjudice pour les Français : il n’y avait déjà rien dans le texte sur l’expulsion des fichés S ou sur l’AME, il n’y aura rien, après censure, sur le droit du sol, sur le regroupement familial ou sur les prestations sociales accordées aux étrangers. En revanche, la régularisation annuelle des travailleurs clandestins demeure, elle, dans le texte. Finalement, à cause du vote des LR et du RN, ce sont donc 10.000 migrants supplémentaires par an qui seront régularisés.

Comme espéré par le Président de la République lui-même auteur du recours, les juges du conseil constitutionnel ont donc censuré l’essentiel de la loi immigration. Cela acte l’échec des LR et du RN qui portent une lourde responsabilité vis-à-vis des Français. La prochaine étape sera donc le 9 juin. Les élections européennes seront le référendum tant attendu : chaque bulletin pour Marion Maréchal et Reconquête ! sera un bulletin contre l’immigration.